lundi 8 juin 2015

Histoire d Itzer
شذرات من تاريخ إيتزار
أعكادي
هو سيدي محمد إسماعيلي عرف بشجاعته حيث واجه المقيم العام وجها لوجه عندما حاول فرض العرف على إيتزار فرفض أعكادي وطالب بالشرع فما كان من الحاكم الفرنسي إلا أن قبض أدنه فرد عليه بالمثل ولشدة الألم التي شعر بها الفرنسي صفع سيدي محمد الإسماعيلي فرد عليه بصفعة أقوى ! ثم أمر الفرنسي أن يطردوا أعكادي من الإجتماع .
أزلاف نصالح
عادة طيبة انقرضت منذ وفاة صاحبها رحمة الله عليه وأسكنه بجوار النبيئين والصديقين والشهداء. هذه العادة سماها السكان "بأزلاف نصالح" وهي عبارة عن قصعة كبيرة مصنوعة من عود الكركاع تتسع لكمية هائلة من الكسكس واللحم الشهي تصنعها أسرة المرحوم المذكور يحملها أربعة رجال إلى المسجد ليلة العيد. وصاحب هذه القصعة الفريدة من نوعها هو المرحوم مولاي الحسن نصالح . فيأكل من هذه القصعة الضخمة الفريدة من نوعها جميع الوافدين على المسجد صغيرهم وكبيرهم.
إسماعيل العدل
كان سيدي محمد بن إسماعيل العادل رحمة الله عليهم يقطع فدانا ولما وصل إلي الطريق الرئيسية، انحنى رحمه الله إلى بلغته ينفضها من التراب. و لما سأل عن السبب قال هذا فدان المسجد، خشيت أن يلتصق تراب بيت الله ببلغتي وانقله إلى فدان آخر فأحاسب عليه غدا أمام الله.
المذياع
وعلى ذكر المذياع، كل من ساعدته الظروف المادية لشراء المذياع، ينظم حفلا، يستدعي جيرانه وأحبابه بحضور حملة القرآن فرحا وسرورا بهذا الجهاز الذي بدأ يغزو منازل الأسر الميسورة فقط.
القاضي
فقد كان رحمه الله يسكن غير بعيد عن المسجد الأعظم الذي توجد أمامه ساحة لاتزال فارغة إلى اليوم، باستثناء وقوف بعض سيارات الأجرة أمام الباب الشرقي للمسجد. والتي تنعقد فيه شبه سويقة يوم الجمعة تباع فيها الأواني والملابس وغيرها. وبجانب السويقة، يوجد مكان تعرض فيه أكوام من الحطب للبيع، والويل كل الويل لمن فاجأه القاضي، والحطب معروض علي ظهر دابته بغلا كان أو حمارا. إذ أنه يعطي أوامره الصارمة باقتياد كل الدواب المحملة بالحطب إلى مكان تسخين ماء المسجد للوضوء، والذي يسمى الطنجير، لترتاح الدواب من جهة، ويعاقب المعنيون، وذالك بحرمانهم من مجهود عملهم اليومي، حتى لا تتكرر هذه العملية التي لا يراعى فيها ابسط حقوق الدواب. لأن الإسلام جاء رحمة لجميع الكائنات. وليس كما هو الحال الآن في أزقة البلدة، خاصة قرب مسجد فوق الساقية. حيث يتجول الحطابون بدوابهم المنهكة والمتعبة بثقل الحطب طيلة النهار. فكم هو الفرق شاسع بيننا نحن والسلف الصالح
البراح
ولنشر خبر عاجل من طرف أعيان القبيلة ،كانوا يكلفون براح له صوت يجول إيغرم ويبدأ ب لاإله إلا الله ..... ويديع الخبرمثل وجود لصوص بمكان يسمى ثلات تخوانت أو إلزام السكان بالمشاركة في عملية التويزة مثل ترميم السواقي ...
الرتبي
ومن العادات الحميدة المنقرضة بإيتزار التي كانت تتوفر على كتاب قرأني مشهور في المنطقة كان يتواجد داخل إغرم قرب منزل القاضي حيث وصل صيته إلى أعماق تافيلالت وأيت زدك ،تونفيت ... وكان الأباء يرسلون
أطفالهم لحفظ القرآن وعلوم الدين .ولغياب الإمكانيات المادية يأتي الأباء بأبنائهم إلى المسجد وعند نهاية الصلاة يقف الإمام ويطلب من المصلين من يتكفل باستضافة طفل وسط عائلته جاء لحفظ كتاب الله .حيث لا يمكن إيجاد عائلة بدون طفل محتضن يطلقون عليهم "أرتبي" الرتبي أي جاء لحفظ القرآن .بعد أن يبلغ الطفل وينهي التكوين الذي جاء من أجله يختار بين إتمام دراسته بفاس أو العودة إلى مسقط رأسه أو البقاء بإيتزارمثل مولاي العربي مصدق ،الرتبي الذي أصبح إماما بإيتزار .....
La mémoire d Itzer
  • Oukas Ismail
    شكرا على جمع هذه المعلوات من ذاكرة ايتزار وبخصوص قصعة الصالح فان تعد ليلة سبعة وعشرون رمضان وقد اوصى اهله رحمه الله بمواصلة هذا العمل وان تخصص غلة فدان له بواد ايتزار لتمويل هذا المعروف وجزاكم الله خيرا
  • mercredi 20 mai 2015

    Souvenirs d Itzer
    Itzer de mes imaginaires, mes peurs et mon enfance: Par Majid Blal. https://www.facebook.com/Mjidblal?fref=ts
    Il n' y avait ni télévision ni activités culturelles à part bien sur aller au café central pour jouer au Baby foot et d'exercer sa capacité à faire sonner la balle au fond des buts avec la technique du Qarsse (pincée).
    Même l'unique post de radio était séquestré et réquisitionné à plein par le père dieu qui passait ses ondes courtes de la radio BBC à la radio du Caire, à radio de Tripoli et ainsi de suite faire la chasse aux nouvelles surtout qu'il y avait chez les adultes de cette époque une volonté de transgresser la peur de se voir accuser d'atteinte à l'état en écoutant des transmissions étrangères, souvent hostiles.
    La seule radio qui nous était accessible était un transistor Sharp six qui se tenait dans la main comme on tient un Ipod de nos jours. Petit radio au son grinchant, grinçant autour duquel, emmitouflés dans nos Djellabas de laine ou de khizrane pour les plus pauvres, nous nous entourions adossés au mur de l'école qui servait de paravent contre le zéphire glacial qui plombait les conjonctions de nos mains de gamins pour en faire des jointures fêlées et ensanglantées. Ce vent froid qui descendait direct en rafales du couloir entre le haut Atlas et le moyen Atlas et qui s'engouffrait dans la rue entre ma maison et l'école primaire pour ensuite se propager dans le petit parc qui me servait de terrain de jeu.
    Nous nous collions autour de la voix qui vient d'ailleurs pour suivre les matchs de l'équipe nationale de football, tout en permettant à nos imaginations de sublimer, d'exagérer, de mythifier et de magnifier les exploits des joueurs ou parfois uniquement les aptitudes moyennes de nos héros.
    Le petit Sharp nous permettait également l'évasion dans l'univers fantastique, fantasmagorique et magique des pièces de théâtre radiophonique. Aljoundi avec sa voix de ténor dans le rôle da Saïf dou Al yazal en perpétuel guerre contre le mal et les esprits maléfiques des Aquissa, Squedrisse et Squerdioune...
    Nous n'avions peur de rien dans le monde des vivants. nous nous tapions des kilomètres à pieds pour aller pêcher du Barbot à Sidi Saïd sur le chemin vers Boumia. À la pêche avec nos cannes à pêches rudimentaires où le flotteur était fait de bouchon de liège Lessieur et le poids était constitué d'un peu de plomb subtilisé à la tuyauterie de plomberie. Sur le chemin du retour on s'arrêtait au milieu des cigales et des buissons à l'air hostile et sec pour cueillir de la mente sauvage (Fliou), des grains de Harmel ( Peganum Harmala) qui est une plante médicinale mais toxique quand on ne sait s'en servir et bien sur des pois chiches tendres dans les champs au bord du chemin.
    Nous n'avions peur de rien tant que la lumière du jour est protectrice des esprits malfaisants. Nous partions vers Tichoute par la foret dense pour cueillir des glands de chênes, nous passions devant el Gourna (Abattoir isolé) pour aller longer la rivière jusqu'à Boulajoultout en sentant les effluves de ce bosquet nommé Alegou avec lequel les fours publics chauffaient et qui donnait aux miches un arome délicieuse et spécifique à la région.
    Nous allions souvent aussi loin qu'à Aderj avec nos bouteilles d'eau car en plein soleil, le risque de se déshydrater était présent constamment. Aderj, vieux plateau calcaire en tablier au pied duquel les colons français s'exerçaient au tir. Nous y ramassions des balles de mitrailleuses, de fusils, des douilles et parfois le reste d'obus éclatés pour les vendre comme cuivre à la pesée au père Qzadri. Qzadri connaissait bien mon père et je m'arrangeais toujours pour que ce soit un autre qui y allait faire la transaction avec bien sur une commission.
    Je me faisais mon argent de poche ainsi et aussi en chassant la huppe ( elhoudhoud) que je vendais le lundi du marché hebdomadaire aux marchands de talismans et de grigris que les femmes en quête de secrets pour envouter les hommes se hâtaient d'acheter aux charlatans. Huppes que je traquais dans le petit bois des gardes forestiers avec ma carabine neuf millimètres que mon père m'avait offerte en espérant faire de moi un guerrier amazigh...
    Oui, je n'avais peur de rien sauf de mon père et des esprits maléfiques...
    Je n'avais peur que de la nuit et du père dieu. Nos vies se limitaient aux histoires d'horreurs que les gens se racontaient dans les chaumières pour passer le temps. Il y avait cet épicier à Foug Essaguia de qui on disait, qu'il a vendu son âme à Aïcha Qendicha, la pire des envouteuses parmi les démoniaques Djinns ( diabolique). Il parait qu'il sortait chaque nuit pour aller la rejoindre à El Gourna, l'abattoir où le la mise à mort des animaux ensanglantait le paysage. Nous n'avions qu'environ dix ans chacun et nous passions, mine de rien, devant la boutique du monsieur en se lançant des défis pour qui oserait aller acheter des bonbons.
    Je n'avais peur que des bruits suspects la nuit, même que des fois des résonances de sabots qui trainaint des chaines de fer me parvenaient pendant mon sommeil la nuit et que je ne pouvais même pas allumer la lumière vu que nous étions "électrifiés" par un groupe électrogène qui fonctionnait inclusivement de 18h à 23h chaque jour. Mon père, nous expliquait que les voleurs de charpentes qui venaient piquer les madriers de coopérative de bûcheron, arrimaient des chaines à leurs mules pour faire peur aux gens. La Mule des Cimetières ( Tassardounte n'Issemdale) était un autre sujet de nos peurs communes. Cet être hideux et imaginaire qui sortait les nuits de pleine lune des catacombes pour terroriser la population et faire des victimes.
    Puis un jour, en inaugurant la nouvelle maison de la Jeunesse et des Sports, avec Fatima Ghanem épouse de l'enseignant El Yazami à la direction de l'organisme, nous avions vu débarquer El zaari le projectionniste avec ses énormes rouleaux de pellicules. Il venait une fois par mois et des fois aux quinze jours pour des séances de cinématographe. Mes premiers films western avec les Gary Cooper, William Holden...mes premiers films hindi avec Samy Kapour, Asha parekh...ety ce fut la révélation. Mon imaginaire avait trouvé un ancrage réel, un exutoire, un lieu qui sentait la pellicule brulée, la pellicule qui crépitait pendant la projection et qui me transportait loin, très loin...
    J'avais l'autorisation parentale d'aller au cinéma, mais j'avais aussi le problème de ma peur de traverser le petit parc dans la pénombre en revenant la nuit à la maison après le film. Je tremblais, je lisais des sourates apprises par cœur (ayat el koursi), je me faisais plus petit que je n'étais et je me posais la question de savoir si visionner un film était plus important que ma épouvante de la nuit...
    Un été de 1968, je fus reçu au secondaire avec une bourse en prime. Élève brillant et troisième de la province, mon père était fier et heureux que je puisse rentrer à l'internat du collège El Ayachi à Midelt à l'âge de 11 ans.
    C'était dur et violent car à l'époque, il n y avait que quelques petits, les autres élèves étaient très âgés et frisaient parfois les dix huit ans pour le premier cycle du secondaire. Cela m' avait endurci ou du moins, j'avais l'impression d'être devenu plus rude, coriace et moins peureux. J'avais surfé sur cette perception et en revenant pour les vacances d'été suivantes, je m'étais donné comme défi d'aller narguer les esprits et Aicha Qendicha à l'abattoir El gourna) en traversant le cimetière qui y menait. Il fallait que je m'affronte.
    Chose dite, chose faite. Pendant la brunante d'une belle journée qui se couchait par dessus nos têtes sur la canopée au dessus des feuilles ciselées des chênes, j'avais entrepris mon expédition solitaire vers le destin de mes craintes à exorciser. J'avais marché comme un homme sur vers El Gourna tout en tremblotant, en frémissant mais décidé et déterminé à en découdre avec le esprits s'ils existaient. Plus je marchais, plus je devenais insolent, agressif au point de commencer, par besoin d'assurance, à provoquer tous les fantômes, tous les esprits, tous les Djinns...Ils n'avaient qu'à se tenir cachés car Majid Le grand Blek LeRoc était en campagne de pacification.
    C'est ainsi que j'ai vaincu mes peurs de toutes ces entités héritées par les imaginaires collectifs.
    Depuis ce jour, j'ai changé de fusil d'épaule et j'ai commencé à me méfier de l'humain, de l'homme.
    Majid Blal, Sherbrooke, le 22 septembre 2014
    Photo :Kassemi Mohamed
    le N 4 Majid Blal Itzer début des années 70!

    mardi 21 avril 2015

    Histoire d Itzer
    منبع أبا احمد أو العين التي لاتنضب.
    سمي هذا المنبع بإسم الوالي الصالح باأحمد والذي تصفه الروايات أنه كان من سكان إيتزار العليا تيشوت حاليا ،كان يعبدالله فهاجر نحوى المكان الذي استقر به قرب العين ليتفرغ للعبادة وسط الغابة حيث الهدوء والسكينة .وبعد وفاته دفن في نفس المكان الذي يحمل إسمه وأصبح مزارا لسكان تيشوت وإيتزار إذ تنتقل العائلات لقضاء يوما في الطبيعة الخلابة عند إعتدال المناخ وزيارة ضريح الوالي
    والذي يوجد مهملا وسط أشجار البلوط و التين والعنب و غيرها. وتجري إلى الأسفل على يسار الضريح عين سميت باسمه، تمد النهر والساقية بمياه جارية صيفا وشتاءا. وقد أنشئت على هذه الساقية عدة مطاحن تقليــدية. واذكر منها: الأولى للسيد تابياوي سيدي محمد التي توجد بمكان يسمى (أحروق) والثانية قرب تيشوت للسيد سيدي محمد بن الصديق. والثالثة على نفس الساقية في ملك مولاي احمد نايت بن بوزيان في المكان المسمى تمنوشت. إلا أن بعض المتآمرين عليه حفروا ساقية أخرى تحتها لتتوقف عن مهمتها نهائيا. وأخرى قريبة من البلدة في ملك الخليفة محمد بن بوزيان. والخامسة توجد بجانب وادي البلدة على نفس الساقية وهي في ملك أيت عمي لحسن والذي تعرف عائلته ب "موطالب“. وكنا نصطاد بهذه الساقية أسماك الترويت المتواجد بها بكثرة، وتوجد أخرى لآيت الطالب بجانب القنطرة العتيقة بالضبط على طريق الراجلين المؤدية إلى ايت أوفلا ببودربال . وبفضل هذه السواقي ازدهرت الفلاحة والبساتين الغناء .
    تعتبرهذه العين شريان الحياة بالنسبة لإيتزار وتيشوت مند قرون خلت فالبرغم من فترات الجفاف والمجاعة التي عرفها المغرب فترة الإستعمار أو خلال فترة السيبة أوماقبل
    ذلك فإن إيتزار وبفضل مياه العين بقي صامدا حيث لم يسجل حدوث وفيات أو نزوح السكان نحوى المناطق الأخرى بل العكس مهو الذي حدث كان إيتزار ملجأ آمن للنازحين والقادمين من شتى الجهات والذين احتضنتهم العائلات الإيتزرية بترحاب وأدمجتهم داخل مجتمع إغرم .
    la mémoire d Itzer Mohamed Al Ismaili
    photo Lakbir Belhajjame

    jeudi 26 mars 2015

    Histoire d Itzer
    سبب تسمية إيتزار
    لم أجد أية وتيقة مكتوبة تشير إلى سبب تسمية إيتزار بهذا الإسم المكتوب على الظهائر السلطانية التي يبعثها سلاطين المغرب إلى أبناء قبيلة أيت سيدي بوموسى مند القرن 16م بحيث يحرورون الظهائر ....قبيلة أيت سيدي بوموسى إيدزر.بدل إيتزار .
    اعتمادا على الظهائر السلطانية فإن الإسم المسجل في سجلات الدولة المغربية على اختلاف السلاطين هو إدزر ،لكن بعد تفحصنا لبعض وثائق العدول القديمة بإيتزار فإن الموثق يضع إسم إيتزارفي جميع العقود ،يرجع سبب الإختلاف في كتابة الأسم إلى اللكنة والنطق فسكان إيتزار يتقنون الأمازيغية والعربية فكثيرا من الأسماء تكتب بطريقة صحيحة وتقرأ بطريقة مختلفة مما يؤدي إلى كتابتها بطريقة خاطئة لكنها تبقى قريبة من الإسم الصحيح.ومن خلال الشهادات التي جمعتها فأصل التسمية
    يرجع إلى كلمة زيارة ـ " أزورمكان ما "ـ بلأمازيغية "أد زورغ "وربما من هذا الفعل اشتق إسم إدزر .وهناك من يسمي سكان إيتزار أهل الزيارة أو بالأمازيغية أيت أوزار ومنها اشتقت كلمة إيتزار.
    أما محمد الإسماعيلي فيشير إلى سبب التسمية من خلال فقرة من كتابه "بنيت هذه الزاوية من طرف أهلها لتكون منارة تعج بشعاع العلم، يأتيها طلاب العلم من مناطق بعيدة، كالريصاني والرشيدية وكلميمة وأرفود، اذكر منهم الإخوة: مولاي العربي العلوي رحمه الله والأخ سيدي علي بالفلاح بالرشيدية، والأخ مصدق مولاي العربي بميدلت، والسيد مولاي احمد الرتبي، والسيد الفقيه أومدان بميدلت رحمه الله، واللائحة طويلة. وذلك لتلقي العلم، وحفظ كتاب الله والتبرك بأوليائها الصالحين رحمة الله عليهم. ويحكى أنه مرت بالبلدة قافلة من المسافرين، وشاهدوا ولمسوا من أهلها طباعا و معاملة طيبة وأخلاقا جد عالية وعلامات ربانية قل نظيرها. وقال أحدهم لمرافقيه: “هذا ايتزار“، أي المكان الجدير بالزيارة. ومنذ ذلك العهد، بدأت تتوافد القبائل المجاورة على ايتزار لتدوين جميع عقودهم على سنة الله ورسوله. واشترت بعض القبائل قطعا أرضية اتخذتها مقبرة لها تيمنا وتبركا بأولياء ايتزار الصالحين أسكنهم الله فسيح جنانه.
    إيتزار ليس فقط إسم لرقعة صغيرة من مغربنا العزيز بل إسم له تاريخ عريق تحمله بلدة صغيرة وسط الأطلس المتوسط كانت منارة للعلم يحج إليها
    طلبة العلم من تافيلالت ،أيت زدك ،بني مكيلد..... ومركز تجاري تحج إليه القوافل من شتى الجهات كما كان سكان إيتزار يستقبلون كل من تقطعت بهم السبل أو أصابهم القحط بحفاوة وترحاب ،هذه الخصال الحميدة لازالت إلى يومنا هذا متجدرة في أبناء وبنات أيت أوزار.
    .

    ظهير سلطاني إلى سكان إيتزار سنة 1860 م
    La mémoire d Itzer

    La mémoire d Itzer




    mardi 17 mars 2015

    Histoire d Itzer
    لماذا كانوا يسمون إيتزار بفاس الصغير ؟
    كانت الصناعة التقليدية مزدهرة ازدهارا لا مثيل له في ذلك العهد كالأفران لصنع الصابون المحلي (الصابون البلدي) التي اختفت اليوم. ولم يظهر لها أثر يذكر. كان الفرن الأول في ملك السيد محمد نايت باحوسة، والثاني في ملك السيد على التهموش، والثالث لسيدي حسن اصبان المقصود باصبان أي غسل الثياب رحمة الله عليهم. و الذين اغنوا المنطقة، والمدن المجاورة بهده المادة. كما كان المرحوم سيدي حسن السباطري من صناع البلغة التقليدية للنساء والمرحوم محمد أمزيان صهر ايت مدان حرفته صنع سروج الخيول بالضبط بباب “نعلى“ قديما.ا.
    أما صناعة الفخار التي أصبحت شبه منقرضة فقد كانت بدورها مزدهرة حيث كان المنتوج يغطي الحاجيات المحلية ويساهم في اغناء الأسواق المجاورة. ناهيك عن اند ثار أفران صنع الجير الأبيض التي كانت متواجدة بكثرة. أما حرفة البرادعية لم يبق منها إلا واحد على ما أظن.
    أما ما يتعلق بالزرابي والملابس الصوفية بجميع أنواعها فلا تعد ولا تحصى، أما الحدادة فكان هناك المرحومين الحسين أبو عزة وشقيقه علي أبو عزة من أمهر الحدادين وآخرين لم يتبقى منهم إلا الحاج لحسن ركي. أما المرحوم السيد سعيد منصوري فقد حل محله ابنه المعروف بمحمد الحداد بالدكان الموجود قرب ثكنة القوات المساعدة، غرب مكاتب وزارة المياه والغابات. والذين اغنوا البلدة بكل ما تحتاجه من مناجل وأدوات الحرث والبناء والمدافىء بجميع أنواعها، والشبابيك وأبواب الحديد، وحتى وسائل الصيد كبوحبة. على ذكر الصيد يوجد متجر في ملك سيدي محمد نايت المشحوط لبيع جميع أنواع البنادق والكارابينات بجميع أحجامها وما يلازمها من أحزمة و خراطيش من كل نوع. إلى جانب ذلك توجد أكبر قيسارية في الإقليم في ملك الحاج سيدي محمد بن بوزيان الخليفة رحمه الله. تباع فيها جميع السلع كالسكر والشاي وجميع أنواع الأثواب للنساء والرجال كأحسن ملفة في ذلك العهد كلها مستوردة من المدينة العلمية بفاس بها امهر التجار والخياطين على حد سواء. وكان سكان الدواوير والقرى المجاورة في ذلك العهد يسمون ايتزار بفاس الصغير، نضرا للتشابه الذي يلاحظه الزائر في أبواب و هندسة مساكن أعيان البلدة، ونمط سقوفها المزخرفة، وأبوابها الضخمة والتي لا يزال البعض منها يشهد على ماضي البلدة. و توفر دكاكين القيسارية كل ما يحتاجه المرء خاصة في الأعراس والمناسبات وما شابه ذلك، كالعطارين وغيرهم، كبوتفوست وبوزيد رحمة الله عليهم.
    محمد الإسماعيلي ذكرياتي بإيتزار





    • La mémoire d Itzer
      Écrire un commentaire...

    • Hassan Amzyn Ana mn itzer ou kanftakhare
    • La mémoire d Itzer
      قبل ظهور الصفحة كان الكثير من أبناءوبنات إيتزار لا يرضون أن يعلنوا في حالة ما سألهم أحد عن أصلهم أنهم من إيتزار.لكن ما إن تعرفوا على تاريخ وجمالية إيتزار وماضي لبلدة الجميل حتى بدأوا يعتزون بأصولهم وببلدتهم !!!! هذه شهادات توصلت بها عبر رسائل كثيرة من بنات وأبناء إيتزار!
    • قمة الاطلس زوزو
      ليس انهم ﻻ يرضون أن يعلنوا عن اصلهم وإنما لعدم وجود ايتزر اصلا على الخريطة .أحس ايتزر وكأنه منفى ﻻ أحد يعرف حتى نطق اسمه فعندما نسأل عن بلادنا لانتردد ابدا عن ذكر اسمه ابدا. ولكن المصيبة كانت فيمن يسالنا أين يوجد ايتزر وأول مره اسمع هدا الاسم .فيكو...Voir plus
      • La mémoire d Itzer
        ذلك تم بفضل الله حيث أعلنها بصوت عال على صفحتي وعلى صفحة ذاكرة إيتزار أنني فخور بانتمائي لهده الأرض الطيبة وأبدل ما في وسعي لإبراز كل ماهو جميل في إيتزار الحمد لله ظهر أبناء إيتزار من كل الفئاتة العمرية ومن كل مكان داخل وخارج المغرب يحنون إلى بلدتهم ويفتخرون بانتمائهم.وما أنتي أختي الفاضلة إلا واحدة منهم .
        J’aime · 2 · 21 h
      • La mémoire d Itzer
        Votre réponse...
    • Mohamed El Ouadghiri
      والله إنه كلما زاد اطلاعي على ماضي ايتزر المجيد،من خلال صفحتنا المحبوبة،والتي تفاجئني دائما بما لا يخطر لي على بال، بتجلياته الاقتصادية والسياسية إلا وزادت حسرتي على حاضرها المؤسف،حيت كان من المفروض ان تتطور تلك الصناعات وتواكب التقدم التكنولوجي،ويحز ف...Voir plus
    • Merry Merry
      احلى ايام
    • Hisham N'import Qui
      شكرا سي سمير ، كثير من جيل اليوم لا يعرف شيئا عن هذا الماضي المزدهر لايتزار بل حتى الأسماء لا نكاد نعرف منهم إلا القليل خاصة الذين مازال أباؤهم يعيشون في إيتزار ، إن أعيننا تدمع إذا حاولنا أن نجد صلة بين هذا الماضي المزدهر و الحاضر المرير المعاش اليوم ...Voir plus
    • Said Amin
      شكراً على هذه المعلومات
    • قمة الاطلس زوزو
      الله يعطيك الصحه
      نموذج مشرف لكل الايتزريين سمير
    • La mémoire d Itzer Hisham N'import Qui شكرا على مرورك سي هشام وعلى تعليقك . في نظري المتاضع يصعب إيجاد كل أسباب إندحار إيتزارفهي كثيرة ومتشابكة !! أما الحل في إرجاع إيتزار ولو جزئيا إلى ازدهارها فهو بين يدي شباب وشابات المنطقة ،أقترح عقد لقاء أو ندوة في الصيف وبعيدا عن أي استغلال سياسوي،يكون أحد محاور النقاش كيفية النهوض بإيتزار الوسائل والأليات وذلك بعد تشخيص المشاكل .